Raisons du refus de visa pour conjoint
Nous allons examiner les raisons pour lesquelles un visa pour un « conjoint de Japonais » peut être refusé, en se concentrant spécifiquement sur les cas des conjoints de Japonais. Nous ne discuterons pas des cas où les conditions de base, telles qu’un mariage légalement valide, un mariage reconnu dans les deux pays ou un mariage homosexuel, ne sont pas remplies, car ces situations ne permettent pas d’obtenir un visa de conjoint en premier lieu. Les principaux motifs de refus de ce visa sont le doute sur la crédibilité du mariage ou sur la capacité à assurer une base économique stable pour vivre au Japon.
Voici quelques points à prendre en compte lors de la demande :
◎ Le processus allant de la rencontre au mariage semble irréel ou le temps jusqu’au mariage est trop court. De nos jours, il n’est pas rare de rencontrer son conjoint via une application de rencontres, mais il existe également des courtiers malhonnêtes et des étrangers inscrits en tant qu’escrocs, même sur des services sérieux. Ces méthodes de rencontre entraînent généralement un examen plus rigoureux. Une période de fréquentation extrêmement courte est également sujette à suspicion. Le demandeur doit prouver, à travers une lettre d’explication, un questionnaire ou des documents annexes, que son mariage n’est pas un mariage de convenance, mais un mariage véritable.
◎ Antécédents de divorce fréquents. Les divorces entre couples japonais ou entre étrangers sont moins problématiques que les divorces entre un conjoint japonais et un conjoint étranger. Dans ces cas, le sérieux du mariage actuel est remis en question.
◎ Une grande différence d’âge entre les conjoints. En général, une différence d’âge de plus de 20 ans entraîne un examen plus strict. Bien sûr, une grande différence d’âge seule ne mène pas automatiquement à un refus, mais l’examen est plus minutieux. Toute erreur dans le formulaire peut être interprétée comme une tentative de dissimulation. Il est essentiel de préparer des documents parfaits et sans erreur.
◎ Revenu insuffisant. Il n’est pas nécessaire d’être employé ; un revenu passif est également acceptable. Cependant, la capacité de payer les frais de subsistance, évaluée à environ 780 000 yens (équivalent au montant de base de la pension nationale) par membre de la famille à charge, est un critère de jugement. Sous-estimer ses revenus pour des raisons fiscales nécessite une explication. Si les deux conjoints, japonais et étranger, sont sans emploi, il est peu probable qu’ils obtiennent l’approbation, car une vie conjugale économiquement stable semble improbable. Si vous êtes à la recherche d’un emploi, vous devez expliquer comment vous prévoyez de subvenir à vos besoins à court terme.
◎ Langue de communication incertaine entre les conjoints. La langue parlée entre les conjoints ne doit pas nécessairement être celle de l’un ou de l’autre. Le formulaire de demande inclut une question sur la langue de communication du couple. Si le couple n’a aucune langue commune et qu’il semble difficile de comprendre comment ils communiquent, cela peut susciter des doutes. Naturellement, cela soulève des soupçons auprès des autorités d’immigration.
◎ Doute quant à la cohabitation réelle. Pour mener une vie commune en tant que couple, sauf circonstances exceptionnelles, il est nécessaire de vivre ensemble. Le fait de vivre séparément en soi n’est pas un motif de refus, mais les « circonstances exceptionnelles » menant à cette séparation doivent être expliquées de manière convaincante. Si le couple vit séparément, sans visites mutuelles et avec des finances séparées, il est peu probable qu’ils obtiennent l’approbation. Une résidence prévue extrêmement petite peut également susciter des doutes sur la cohabitation elle-même.
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