Guide pour l’obtention du Visa de Travail au Japon (Compétences Techniques, Connaissances en Sciences Humaines et Activités Internationales)

Guide pour l’obtention du Visa de Travail au Japon

(Compétences Techniques, Connaissances en Sciences Humaines et Activités Internationales)

Bonjour, ici le Cabinet IAFJ. Aujourd’hui, nous allons expliquer les exigences pour le visa de travail appelé  » Compétences Techniques, Connaissances en Sciences Humaines et Activités Internationales« . Dans ce blog, nous allons expliquer de manière claire certains points afin de vous aider à obtenir votre statut de résident sans encombre.

 

  1. Contenu du travail

Les fonctions reconnues sous le statut de résident  » Compétences Techniques, Connaissances en Sciences Humaines et Activités Internationales  » incluent des tâches nécessitant une formation académique ou une sensibilité propre aux étrangers. Plus précisément :

  • Compétences Techniques : ingénieurs, techniciens, chercheurs, et autres professionnels scientifiques.
  • Connaissances en Sciences Humaines : divers travaux de planification, ressources humaines, finances et autres professions des sciences humaines.
  • Activités Internationales : interprétation, traduction, enseignement des langues, relations publiques, publicité, mode, design, commerce international, etc.

L’important dans ces fonctions est d’assurer une charge de travail suffisante. Par exemple, une petite entreprise avec peu de tâches en ressources humaines, ou une embauche en tant qu’ingénieur avec seulement une demi-semaine de travail d’ingénieur, risque de ne pas être reconnue. Il est crucial de clarifier le plan de travail de l’entreprise, car le contenu et le volume de travail sont examinés attentivement.

De plus, certaines entreprises peuvent exiger une expérience de travail variée par rotation des postes. Dans ce cas, il est nécessaire de distinguer clairement les tâches reconnues sous le statut  » Compétences Techniques, Connaissances en Sciences Humaines et Activités Internationales  » et celles qui ne le sont pas. Il est essentiel de respecter les directives de l’immigration, en particulier lors de formations ou de plans de carrière temporaires impliquant des tâches différentes.

 

  1. Éducation ou expérience professionnelle

Les exigences en matière d’éducation sont les suivantes :

  • Diplôme universitaire ou supérieur dans un domaine pertinent à la fonction.
  • Diplôme d’une école spécialisée au Japon (les écoles spécialisées étrangères ne sont pas incluses).
  • Habituellement, 10 ans d’expérience professionnelle (y compris la période d’études universitaires dans le domaine).

Pour les Activités Internationales :

  • Minimum de 3 ans d’expérience professionnelle.
  • Les diplômés universitaires travaillant comme interprètes, traducteurs ou enseignants de langues sont exemptés de l’exigence d’expérience.

L’évaluation de la spécialisation se fait sur la base des matières étudiées à l’université, nécessitant généralement la soumission des relevés de notes. Les performances académiques ne sont pas prises en compte. Pour prouver l’expérience professionnelle, un certificat d’emploi est nécessaire. Même si l’ancien employeur n’existe plus, il est crucial de vérifier si des documents prouvant l’emploi à l’époque peuvent être obtenus.

Respecter les exigences en matière d’éducation et d’expérience professionnelle peut être un obstacle majeur pour les travailleurs étrangers. Cependant, ces conditions sont essentielles pour prouver la haute spécialisation et les compétences nécessaires pour travailler au Japon. Avoir la bonne éducation ou expérience professionnelle augmente considérablement les chances d’obtenir un visa.

 

  1. Rémunération

La rémunération doit être équivalente ou supérieure à celle des Japonais. En d’autres termes, le salaire doit être au moins égal à celui des Japonais ayant la même carrière. Les salaires extrêmement bas ne sont pas acceptés. Il est nécessaire de fixer une rémunération appropriée en tenant compte des niveaux de salaire régionaux et sectoriels.

Les entreprises doivent également faire preuve de prudence pour répondre aux exigences de rémunération. Fixer un salaire injustement bas pour les travailleurs étrangers augmente le risque de refus de la demande de visa. Les entreprises doivent offrir des conditions de travail équivalentes à celles des employés japonais et tenir compte des niveaux de salaire du marché du travail.

 

  1. Contrat avec une entreprise japonaise

En règle générale, les employés signent un contrat de travail avec l’employeur. Cependant, les contrats de sous-traitance ou de prestation avec des travailleurs indépendants sont également acceptés, à condition que le contrat soit avec une entreprise japonaise. Les contrats directs avec des entreprises étrangères ne sont pas acceptés. Les conditions de travail doivent également être équivalentes à celles des Japonais.

Pour répondre à cette exigence, il est nécessaire de vérifier en détail le contenu du contrat. En particulier pour les contrats de sous-traitance ou de prestation, il faut s’assurer que le contenu du travail et les conditions de rémunération sont clairs et conformes aux lois japonaises. Pour les travailleurs envoyés par des entreprises étrangères, le visa « mutation intra-entreprise » peut être envisagé.

 

  1. État financier de l’entreprise

Les éléments tels que la taille de l’entreprise, les finances et le plan d’affaires sont pris en compte. Les documents et explications requis varient selon la catégorie de l’entreprise. Pour les nouvelles entreprises ou les startups, la soumission d’un plan d’affaires peut être demandée.

Un état financier sain est essentiel pour les travailleurs étrangers. Une entreprise en déficit ou avec une situation financière instable peut rendre l’emploi des travailleurs étrangers précaire. Pour prouver la solidité financière de l’entreprise, des états financiers et des plans d’affaires doivent être soumis.

 

  1. Statut de résidence de l’étranger

Les étrangers résidant au Japon sont concernés, et le respect des lois d’immigration est vérifié. Par exemple, les étudiants dépassant leur quota de travail ou les stagiaires techniques changeant fréquemment d’emploi sans raison valable risquent de voir leur statut de résidence refusé.

Lors de la vérification du statut de résidence, le respect des lois antérieures est important. Les étudiants travaillant au-delà des heures réglementées ou les stagiaires techniques changeant fréquemment d’emploi sans raison valable peuvent être désavantagés lors de l’examen. Il est donc crucial de faire attention aux actions durant la période de résidence.

 

Conclusion

Pour obtenir le statut de résident  » Compétences Techniques, Connaissances en Sciences Humaines et Activités Internationales « , il est nécessaire de remplir six exigences : contenu du travail, éducation ou expérience professionnelle, rémunération, contrat avec une entreprise japonaise, état financier de l’entreprise, et statut de résidence de l’étranger. Il est important de bien comprendre chacune de ces exigences et de se préparer en conséquence.

Le Cabinet IAFJ offre un support complet pour répondre à ces exigences. Cela inclut la préparation des documents nécessaires, la rédaction des demandes de statut de résidence, la vérification du contenu des contrats avec les entreprises, et l’ajustement des conditions de rémunération. Nous fournissons également un suivi après l’obtention du visa pour assurer une expérience de travail sereine au Japon.

Pour toute question concernant l’obtention de visa, n’hésitez pas à contacter le Cabinet IAFJ. Nous mettons notre expertise et notre expérience à votre service pour soutenir pleinement votre démarche d’obtention de visa.

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